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    3 months ago

    Je ne suis pas pour la légalisation du cana, mais une tolérance a montré aux pays bas (cana) et au portugal (y compris drogues dures) une meilleur maitrise et prévention du sujet que de la répression.

    Il y a deux problèmes a gérer :

    1. pourquoi les gens se droguent ils?
    2. Que faire face aux crime organisé ?

    .

    1. Les drogues “douces” sont partout et quasi impossible a éliminer. Les gens ont besoin d’un exultoire. Les drogues dures sont plus facile a prévenir pour la grande majorité. Et les dépendances ne se soignent que si elles sont visibles et admises par le public pour faciliter l’admission et la volonté de s’en sortir par les concernés. Pour prendre l’exemple du crack, on est sur une drogue qui n’a pas de raison d’être en dehors des grandes détresses humaines, donc un minimum de social aide bien. C’est généralisable a l’héroïne, l’opium et pas mal de merdes dans le genre (dont le tabac si il était effectivement interdit). Pour les drogues festives et a conséquences faibles (MDMA) ou modérées (alcool, cana) la lutte ne sert a rien, c’est prévention a tous les étages qui marche. Mais il faut garder un échappatoire social (ce que montre très bien la prohibition). Seule la coke est un cas particulier de merde car a la fois festive et lourde de conséquences.
    2. L’argent est dans l’interdiction. Tolérer les drogues douces et consommées coupe une belle branche. Pour le reste c’est plutôt renseignement et action internationale qui peut aider, vu la taille et l’organisation des cartels de production/logistique. S’attaquer a la distribution est uniquement un geste politique.

    Et pour répondre a ta question, le budget répression peut être mis en prévention - au moins partiellement. Le tout est d’avoir une nouvelle volonté politique dont la fin de la przczdente a été signée par la supression des polices de proximité.