Avec moins de 726 000 nouveau-nés l'an dernier, le recul entamé depuis le début des années 2010 se confirme. Il risque de s'aggraver encore en 2023, avec un fort repli déjà enregistré au premier semestre.
Non pas que j’avais l’intention de faire des enfants mais clairement a partir de maintenant chaque génération aura une vie un peu plus dur que la précédente.
Et pour moi ce n’est pas du pessimisme c’est juste le constat de bien 40 ans de procrastination climatique.
Il n’y a aucune raison de penser que le plus probable c’est que subitement nos politiques vont réussir ce que tous les précédents n’ont ni voulu ni pu faire.
La planète est en train de mourir c’est pas vraiment le moment de faire des enfants.
Soit on considère que c’est foutu, et on arrête de se battre, on arrête de faire attention à ce qu’on consomme et on vit comme s’il n’y avait pas de lendemain ; soit on considère qu’il y a de l’espoir, que ça vaut le coup de continuer à se battre, de continuer à diffuser des idées constructives et à éduquer la génération qui vient. Dans tous les cas, on ne fait pas culpabiliser ceux qui veulent des enfants ou ceux qui en ont, et qui croulent déjà sous les injonctions sociales, sociétales et familiales. Parce que, ton message, peut-être que tu ne t’en rends pas compte, est assez violent. https://theconversation.com/a-lheure-du-dereglement-climatique-doit-on-arreter-davoir-des-enfants-212631
on ne fait pas culpabiliser ceux qui veulent des enfants ou ceux qui en ont, et qui croulent déjà sous les injonctions sociales, sociétales et familiales
Je n’ai pas l’impression qu’il fasse culpabiliser, plus que c’est un constat qui est déjà vrai pour nous : on a une vie moins confortable que la génération précédente
Et j’ajoute que je n’ai pas l’impression d’avoir une vie moins confortable que la génération précédente. Une vie différente, certes. On n’a pas les mêmes aspirations, on est peut-être plus angoissé, on s’interdit peut-être plus de choses (voyages longues distances et bouffe carnée principalement pour ma part). Après, tout dépend de ce qui se cache derrière le mot confort.
Pour moi c’est surtout ça (crises à répétition depuis des années) et l’accès au logement. Sur ces deux points, j’ai l’impression que la génération précédente était quand même mieux placée.
@CeJiDe@Tetsuo surtout que l’histoire de la de-natalité pose une vraie question : si tous les gens qui ont une conscience écologique (quelle qu’elle soit) cessent de faire des enfants, à votre avis, qui peuplera la terre au bout d’une paire de générations?
Perso j’ai des enfants, et ils sont ma principale raison de vouloir pas trop saloper notre planète
Non pas que j’avais l’intention de faire des enfants mais clairement a partir de maintenant chaque génération aura une vie un peu plus dur que la précédente.
Et pour moi ce n’est pas du pessimisme c’est juste le constat de bien 40 ans de procrastination climatique.
Il n’y a aucune raison de penser que le plus probable c’est que subitement nos politiques vont réussir ce que tous les précédents n’ont ni voulu ni pu faire.
La planète est en train de mourir c’est pas vraiment le moment de faire des enfants.
Désolé si c’est déprimant…
Tout n’est pas noir et il reste des choses pour lesquels se réjouir.
Par exemple, tu savais qu’on a le meilleur réseau d’autoroute d’Europe ?
Soit on considère que c’est foutu, et on arrête de se battre, on arrête de faire attention à ce qu’on consomme et on vit comme s’il n’y avait pas de lendemain ; soit on considère qu’il y a de l’espoir, que ça vaut le coup de continuer à se battre, de continuer à diffuser des idées constructives et à éduquer la génération qui vient. Dans tous les cas, on ne fait pas culpabiliser ceux qui veulent des enfants ou ceux qui en ont, et qui croulent déjà sous les injonctions sociales, sociétales et familiales. Parce que, ton message, peut-être que tu ne t’en rends pas compte, est assez violent.
https://theconversation.com/a-lheure-du-dereglement-climatique-doit-on-arreter-davoir-des-enfants-212631
Je n’ai pas l’impression qu’il fasse culpabiliser, plus que c’est un constat qui est déjà vrai pour nous : on a une vie moins confortable que la génération précédente
C’est culpabilisant, comme si on ne se posait pas la question déjà chaque jour (et pas que pour l’écologie), enfin c’est mon cas.
Je pense avoir un jour des enfants, je ne l’ai pas pris comme ça, mais je vois ton point de vue
Et j’ajoute que je n’ai pas l’impression d’avoir une vie moins confortable que la génération précédente. Une vie différente, certes. On n’a pas les mêmes aspirations, on est peut-être plus angoissé, on s’interdit peut-être plus de choses (voyages longues distances et bouffe carnée principalement pour ma part). Après, tout dépend de ce qui se cache derrière le mot confort.
Pour moi c’est surtout ça (crises à répétition depuis des années) et l’accès au logement. Sur ces deux points, j’ai l’impression que la génération précédente était quand même mieux placée.
@CeJiDe @Tetsuo surtout que l’histoire de la de-natalité pose une vraie question : si tous les gens qui ont une conscience écologique (quelle qu’elle soit) cessent de faire des enfants, à votre avis, qui peuplera la terre au bout d’une paire de générations?
Perso j’ai des enfants, et ils sont ma principale raison de vouloir pas trop saloper notre planète
Soyons positif, la planète va bien. Les grandes extinctions ne changeront pas son orbite.